« – Nott ! Parkinson ! Black ! Dans le bureau du Directeur Immédiatement ! »
J'ai cherché ce traître de Léodagan dans la grande salle, mais il s'était déjà carapaté. Il faut dire que lui non plus, c'est pas un hasard s'il n'as pas été envoyé à Gryffondor. Non mais je ne critique pas, je veux dire il faut de tout pour faire un monde et il est prouver qu'en cas de grabuge ceux qui fuient vivent plus longtemps que ceux qui restent. C'est un calcul mathématique. Toujours est-il que comme Léodagan s'est tirée je me trouve être le seul autre « Nott » dans la salle. C'est dommage, pas que j'ai l'habitude de rejeter la faute sur les autres, mais voilà. Qui ne tente rien n'a rien. Dorea nous jète un regard mauvais mais ne se lève pas de son banc, comme si elle ne voulait pas être associée à Marcus qui pourtant est son cousin. Je baisse les yeux sur Benjamin Lacazio qui semble être évanouis au pieds du professeur de défense contre les forces du mal et je me jure d'accuser Black ou Parkinson.
Naturellement personne ne bronche, il y à même un silence de mort qui règne dans la grande salle. Comme si c'était la première fois qu'on se battait pendant les repas. Je veux dire ça arrive au moins une fois par semaine, à la longue je pensais que ça finirait par faire partie du folklore et que personne n'en ferai cas. Visiblement je me plantais. En tout cas tout le monde se dirige vers le bureau sans dire un mot. Black me fusille du regard, Parkinson Fusille Lacazio du regard, Lacazio regarde le sol et moi, je les ignore. Je pense que c'est la meilleure chose à faire. La gargouille qui garde férocement l'entrée s'écarte avant qu'on lui donne le mot de passe. De toutes les façon , elle et moi on se connaît tellement bien depuis ma première année qu'elle sais qu'attendre que je me souvienne du mot de passe est une perte de temps considérable. Dipet nous attend.
Il ne faut pas croire, j'ai beaucoup de respect pour Dipet, c'est un chic type et il à le mérite d'avoir toujours été correct avec moi, alors que, j’admets, que j'ai parfois tendance à être un tantinet irritante. On se met tous en ligne, les mains dans le dos face au bureau. Comme à l'armée, si si j'vous jure ! Et il nous dévisage en plissant les yeux. Ses yeux s'arrêtent sur Benjamin Lacazio qui est à Poufsouffle en quatrième année, comme moi, et qui n'as pas pour habitude de se trouver dans le bureau directorial, puis les glisse sur moi et les deux autres Serpentard. Je vous qu'il se retient de soupirer d'exaspération.
« – Pourquoi je ne suis pas surpris... » il murmure et j'ai la ferme certitude qu'il se parle à lui-même. Les vieux perdent souvent la tête vous savez. Il faut faire comme si c'était normal, sinon il déraille complètement.
« – Bien ! Et si nous parlions de ce à quoi vous alliez occuper vos heures de retenue, vous pensez bien que je ne vais pas fermer les yeux après le bazar que vous avez mit dans la grande salle ! Combien de fois je dois vous répéter qu'il est interdit de se battre dans l'enceinte du château ?! »
Je me demande si il sous entend que se battre dans le parc est autorisé, mais je doute.
« – Mais qui à dit qu'on se battait ? »
Je réplique en pinçant les lèvres. Dipet me regarde, je regarde Black qui me regarde aussi et je lève les yeux vers Parkinson avec un regard appuyé.
« – Non, mais c'est vrai, quoi. » Je reprend en hochant gravement la tête en direction de mes camarades. « Les apparences sont souvent trompeuses, vous le savez, donc c'est pourquoi avant de crier au loup et d'employer les grand mots on devrais demander à la victime si elle en est bien une, vous ne croyez pas ? Par exemple, tout à l'heure dans la grande salle, vous avez crus qu'on se battait. Méprise ! Non, non, non ! Nous chahutions ! Rien de plus ! »
Je plisse les yeux et je vois que Aiden Parkinson hoche fortement la tête pour appuyer mes propos, je fixe Black et j'insiste.
« – Pas vrai les gars, qu'on se taquinait seulement ? »
Il me dévisage l'air accablé mais hoche mollement la tête.
« – Vous voyez ! » je m'exclame à l'attention de Dipet. « C'était de la taquinerie c'est courant ce genre de choses ! Y'a qu'a voir, les animaux le font tout le temps, même les chiot et les... »
« – Les chiot ne se jettent pas des chaises au visage. »
…
Certes.
Mais bon aussi, si je suis la seule à y mettre du cœur, on avancera pas ! Et d'abord si les rats font des claquettes, qui peu prouver que demain les chiot ne se battrons pas à coup de chaise ?
« – Combien d'heures cette fois ? » Je demande finalement résignée.
Dipet m'offre un sourire carnassier.
« – Tout les soirs de la semaine. »
« – Je suppose que c'est en plus de toutes celles que je n'ai pas encore faite ? »
« – Vous supposez bien. »
Ah...
C'est quand même scandaleux la façon dont fonctionne cette école ! On chahute gentiment avec ses amis et voilà ou ça nous mène ! C'est antisocial ! Pas étonnant que les Serpentard aient une mauvaise réputation si la direction s’évertue à mettre à la marge notre façon propre de jouer et de communiquer !
Et ce qu'on empêche les Serdaigle de monopoliser la bibliothèque jusqu'à pas d'heure ? – pas que j'ai l'intention d'y aller, mais.. – Non ! Non monsieur ! Alors pourquoi est-ce que je n'aurais pas le droit de frapper sur Marius Black avec une chaise si c'est la seule façon que j'ai trouvé de lui prouver mon affection ? Les émotions fortes me rendent violente. J'y peu rien.
♣•♣•♣
Je suis née six ans après mon frère aîné. Ce qui est à la fois assez pratique et assez chiant je dois dire. Ce qui est bien c'est que quand je suis arrivée à l'école, la réputation de Cillian était encore très fraîche et les deuxième années qui l'avaient connus on tous déglutis quand ils ont annoncé « Nott, Léodagan » et « Nott, Moïra. » deux pour le prix d'un. Je vais même avouer que j'ai longuement profiter de cette vieille réputation avant de me faire la mienne propre.
Le problème, c'est que Cillian, les profs l'avaient pas à la bonne. Normal. Donc j'ai été vivement surveillée au début le corps professoral se méfiait un peu de moi. Je vais pas leur retirer cet accès de vigilance. Ils avaient pas totalement tors et je leur ai donné plutôt raison.
Tout ça pour dire que si je met un point d'honneur à me trouver si souvent en face de Dipet c'est par pure fidélité aux traditions familiales.
Il passe ses doigts dans sa barbe et me regarde. Je le regarde aussi. Nous nous regardons. Le silence est plutôt pesant et je sais bien que mon bulletin scolaire est la seule chose qui le retient de me jeter hors de l'école.
« – Parfois je me demande si essayer de faire perdre la tête n'est pas un genre de devise dans votre famille de dégénérés. »
Et il à l'air de sérieusement se poser la question. J'ai envie de lui répondre qu'en vérité ma famille à une devise qui ressemble à « Éradiquer la souillure » mais je préfère me taire. Pour une fois.
« – Faire exploser la porte des toilette du quatrième étage pour que je cite «
cette espèce de gourde de McAlistair apprenne à ne pas y rester trop longtemps. », est vraiment purement inédit. Jusque là vous aviez plutôt l'art d'approfondir les actes de votre frère mais je vois que vous possédez vous même un véritable talent pour mettre les gens dans l'embarras. »
Je sais qu'il est absolument ironique, mais je sens une bouffée de fierté m'étreindre.
« – C'est quelque chose que je cultive avec application, Monsieur, vous savez ? Déjà toute petite j'apprenais des erreurs de Cillian. Je me souviens que nous avions un chat qui s'appelait Léon. Cillian le laissait toujours rentrer dans sa chambre et il était toujours envahis par ses poils. Moi, tout les matins en descendant vers la salle d'étude pour aller voir ma préceptrice, je lui mettais un coup de pied, au bout d'un moment Léon à fini par m'éviter et il avait tellement peur qu'il restait toujours dans les salles ou je ne pouvais pas aller. C'est bien la preuve que je-... »
« – Il suffit ! »
Dipet pousse un gémissement outré qui me fait comprendre qu'il ne sait vraiment plus quoi faire de moi. Mes parents on toujours été de chics gens et je les aime beaucoup. Normal vous me direz,mais je me rend compte que la jeunesse est de plus en plus septique sur les sentiments qu'ils ont pour leurs parents. Moi pas. Ma mère est un peu pincée, mais elle à vraiment une classe pas possible quand elle rabroue Weasley pour ses sales manières. Non vraiment, j'adore ma famille.
♣•♣•♣
« Nott, je crois de te l'avoir déjà dis, mais aurais-tu l’extrême obligeance de débarrasser la salle commune des Gryfondor de ta répugnante présence ? »
Me demande Emily Brent avec une telle politesse que je ne peu pas m’empêcher de lui sourire.
« – Bien sur que non, qu'elle question ! » je rétorque en prenant mes aises sur le divan de la dite salle commune sous le regard consterné des chatons ailés.
Faut pas croire, je les déteste franchement. Je veux dire, on va pas se mentir mais ils ont nettement moins de charisme que nous autre fiers héritiers de Salazar, mais y' pas moyen de leur faire entrer dans le crâne.mais que voulez-vous, il faut savoir s'occuper. Et puis je me demande pourquoi Brent espère encore que me demander de partir va avoir quelque effet que ce soit quant on sais que ça fait six ans que je rentre ici impunément.
« – C'est quoi cette fois, Nott ? Une pétition contre la prostitution des Loutres en Moldavie ? »
Je renifle avec mépris et je décide de ne pas écouter Septimus Weasley. De toute façon, lui et moi on à jamais pu s'entendre. Je préfère même la présence de Charlus Potter, c'est dire. Et d'abord, je trouve que défendre les droit des loutres c'est important. On est jamais sois-même à l’abri, il fut gagner des bon point auprès de Merlin.
« – N'importe quoi. » je lui répond comme s'il était complètement barge.
« – Cherche pas Nott, on connaît toutes tes combines. Tu à attachés tes cheveux en chignon et tu fais ça pour te donner un air « sérieux » et la dernière fois que tu à fais ça, tu nous à exposé pendant cinquante minutes pourquoi il était important de d'arrêter le trafique de lama en Europe centrale. »
Le problème principal, c'est que Weasley à clairement raison, mais je vois absolument pas pourquoi je devais l'écouter quand il parle. C'est un Gryfondor après tout et franchement, tout le monde sais que les Gryfondor n'ont pas de cerveaux et que à la fin : les Serpentars sont ministres ou siègent au Magenmagot et enferment les Gryfondors dans les cellules ! C'est prouvé.
Je fais mine de chasser une mouche invisible avec ma main. Traduction :
Weasley, tu la ferme. il plisse le nez, traduction :
Un jour je vais de casser la gueule dans un couloir. je souris
espère toujours mon vieux.« – Je suis là en temps que Porte-parole des élèves. » je dis avec tout le sérieux que que possède.
Emily Brent éclate de rire.
« – Depuis quand tu es porte-parole de quoique ce soit, toi ? » elle demande.
« – Depuis que je me suis auto-proclamée, pardi ! »
Elle la ferme et Potter ricane comme si c'était naturel comme réponse. Il est habitué à force et je trouve ça déplaisant.
« – Bien, vous avez quelque chose à revendiquer ? Les Poufsouffles se plaignent du froid dans les couloirs et les Serdaigle de la faible luminosité dans la bibliothèque, mais moi je veux parler de vrais problèmes ! »
Potter lève la main.
« – Potter ? »
« – Tu penses qu'on peu se faire rémunérer pour les heures de colle ? »
Un sourire éclatant apparaît sur mes lèvres alors que je saisit ma plume.
« – Ahaha ! Toi aussi tu trouve que tu es exploité ! »
« – Naturellement ! La semaine dernière j'ai nettoyé toutes les armures du sixième étage ! Non mais tu te rend compte ! ? »
Il s'écrire alors que j'écris furieusement sur mon morceau de parchemin.
« – Non, mais tu va pas la croire Charlus ! Elle pas Porte-parole et en plus elle... »
Potter coupe Septimus.
« – Et alors, on s'enfiche ! De toutes façon on sait qu'elle ira voir le directeur quand même au bout du compte ! »
J'ai honte de le dire mais dans ces moment là, j'adore ce petits gars !
♣•♣•♣
Je plaque les mains sur le bureau de Dipet avec un regard acéré.
« – Si je suis là Monsieur, c'est pour faire part de mon mécontentement au sujet d'une affaire scandaleuse qui me tiens particulièrement à cœur ! »
« – Mais tout naturellement Miss Nott, je suis tout ouïe. »
Il se caresse la barbe d'une main alors que ces yeux sont fixés sur le scrutoscope qui s'agite toujours quand je suis là. Limite il m'accuserai de vouloir agresser un vieux, quoi ! Je commence à comprendre toute la méfiance dont Dipet fait preuve à mon attention : il est induit en erreur par cet objet maléfique.
« – Voilà, je trouve qu'il y à un grave relâchement disciplinaire au sein du corps professoral, c'est inadmissible et il va falloir sévir ! »
Tout d'un coup il se redresse et me regarde avec beaucoup plus d'attention. C'est presque flippant et par mesure de sécurité, je recule d'un pas. Il plisse les yeux. Je crois que le « plissage-des-yeux-de-la-mort-qui-tue » est mon petit privilège personnel. Je sais qu'il me réserve ce regard et j'en suis pas peu fière.
« – Qu'entendez-vous par là, exactement ? »
C'est important d'avoir un directeur à l'écoute des élèves, c'est pour ça que j'admire Dipet.
« – Eh bien c'est simple Monsieur le Directeur, d'après un sondage fait auprès des élèves et des observation que j'ai pu mener sur le long terme, j'en suis arrivée à la conclusion que le professeur Wenham souffrait d'un grave handicap psychologique. »
Je sors un morceau de parchemin de mon sac de cours et je le déplie consciencieusement.
« – J'ai pris la liberté de vous faire un schéma pour que nous ayons une vision globale de la situation. Voilà. Vous avez ici le Professeur Whenham. »
Je dis en montrant le bonhomme sur le parchemin.
« – Pourquoi as-t-il une tête en forme de crâne ? »
Je lève une main pour demander le silence.
« – J'allais y venir. Bref, vous voyez cette expression de mal-être profond qu'il exprime ? La tristesse dans ses yeux, le désespoir manifeste qui s'affiche dans sa posture courbée ! » je commente, plutôt confiante en mes arguments . « C'est bien la preuve que le Professeur Whenham souffre d'un manque d'affection flagrant ! Il à besoin d'amour, qu'on s'occupe de lui ! Je ne voudrais pas être irrespectueuse, mais les faits sont là : Il est sexuellement frustré. »
Il hoche positivement la tête compréhensif. Je pense que malgré tout ses journées seraient bien plus chiantes si j'étais pas là pour les égailler un peu.
Je déplie une nouvelle feuille qui représente un homme et une femme nus, côte à côte.
« – Je ne vous parle pas de l'anatomie masculine, mais ce dessin à son importance, voyez vous. »
Je pointe la femme nue.
« – Je vous présente l'anatomie féminine. Voici un vagin. Oui, bon faites comme si vous ne voiyez pas le truc qui dépasse, c'est Potter qui s'est amusé à lui dessiner [...]. »
« – Oui, j'avais cru comprendre, mais je ne vois pas vraiment le rapport direct avec la question. »
« – Patience ! Un étude Américaine, parue dans Sorcière-Hebdo tend à prouver qu'un professeur qui à une vie sexuelle épanouie s'attire plus facile l'affection des élèves et de ses collègues. Il est plus détendu et favorise le dialogue. Le professeur Whenham, lui, passe son temps à nous crier dessus et nous distribuer des punitions et heures de colle à tour de bras rejetant ainsi d'une certaine façon sa frustration sexuelle. C'est contre productif ! Ça mine le moral et entraîne une chute des résultats scolaires ! Pour illustrer ce propos j'ai tenu à apporter avec moi mes bulletins de ses 6 dernières années.»
Je les sort de mon cours et les pose sur son bureau les éparpillant un peu au passage.
« – Voyez comme comme mes notes on baissé après tant d'années de services rendus à mes camarades ? Comment est-ce possible si n'est à cause d'un professeur incompétent qui n'a de cesse de nous martyriser ?! »
Dipet à relevé un sourcil.
« – C'est peut-être parce que vous n'allez pas en cours. »
« – Mais je vais en cours ! »
« – Pas les vôtres. »
Bon, il se peu que j'ai assisté quelque fois à des cours de cinquième année au lieux des miens, mais franchement, l'erreur est humaine non ?
…
« – Bref, quoiqu'il en soit, après avoir discuté avec mes camarades nous avons trouvé une solution, nous nous sommes cotisés, et voilà ! »
Je sors un papier tout coloré de mon sac et je lui tend négligemment. Il ne le prend pas. Yssméfie.
« – Qu'est-ce que c'est? »
« – Un bon gratuit pour la maison close de l'allée des embrumes. »
Je répond en lui mettant de force mon prospectus dans les main.
…
Il m'a congédiée. J'espère qu'il répondra à mes attentes et surtout qu'il donnera au professeur son bon. Ça nous à coûté une petite fortune, l'air de rien.